Contrôle technique : Comprendre les défaillances critiques et majeures
Par Manuèle
| le 28/03/2025
Passer le contrôle technique est souvent source de stress pour les automobilistes, accentué par la crainte de la contre-visite. Depuis la réforme de 2018, le nombre de points de contrôle et les exigences ont augmenté, rendant l’examen plus rigoureux. Une nouveauté majeure a également été introduite : la défaillance critique. Mais comment se différencie-t-elle de la défaillance majeure, existant depuis longtemps ?
1. Défaillances Majeures : Les problèmes nécessitant une contre-visite
La défaillance majeure regroupe tous les problèmes suffisamment importants pour exiger une contre-visite. Depuis la réforme, le propriétaire dispose de deux mois pour effectuer les réparations nécessaires avant de représenter son véhicule. Bien qu’il n’y ait pas de limite au nombre de contre-visites autorisées, il est recommandé de résoudre tous les problèmes en une seule fois pour éviter des multiples frais. Au total, 314 défaillances majeures peuvent être constatées lors du contrôle technique.
Parmi ces défaillances majeures, on retrouve des exemples tels que :
- Usure excessive des plaquettes de frein
- Mauvaise fixation de la colonne de direction
- Ceinture de sécurité défectueuse
- Mauvaise visibilité due à une fissure sur le pare-brise
- Direction assistée inopérante
- Absence ou détérioration des plaques d’immatriculation
- Suspensions pneumatiques inutilisables
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2. Défaillances Critiques : Les problèmes nécessitant une intervention immédiate
La défaillance critique concerne des problèmes graves présentant un danger immédiat pour le véhicule, les passagers, l’environnement ou les autres usagers de la route. Contrairement à la défaillance majeure, le propriétaire doit effectuer les réparations le jour même du contrôle, sous peine de ne plus pouvoir utiliser sa voiture sur la voie publique. Si les problèmes ne sont pas résolus, la conduite du véhicule sur la voie publique devient interdite à partir de minuit le jour même du contrôle.
Parmi les défaillances critiques, on peut citer :
- Disque de frein cassé
- Feux stop défectueux
- Absence de plancher
- Siège conducteur non fixé
- Étincelles au niveau du câblage électrique
- Roues mal fixées
- Pénétration de fumées ou de gaz d’échappement dans l’habitacle
En conclusion, la réussite du contrôle technique est cruciale pour garantir la sécurité routière. Comprendre la différence entre les défaillances majeures et critiques est essentiel pour prendre les mesures nécessaires en cas de problème. La maintenance régulière de son véhicule et la résolution prompte des défaillances sont les clés pour éviter le stress de la contre-visite et contribuer à la sécurité sur nos routes.
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