Entre les embouteillages à 8h du matin, les retards des transports en commun, et les vélos qui roulent plus vite que certains scooters, se déplacer est devenu une science en soi. Mais devinez quoi ? 74 % des Français utilisent toujours leur voiture pour se rendre au travail, un chiffre qui n’a absolument pas bougé depuis 2020. Télétravail ou pas, prix du carburant en hausse ou non, on reste accrochés à nos volants.
Mais quelque chose est en train de changer. 27 % des actifs préfèrent désormais se tourner vers des mobilités plus douces. Peut-être que les avantages fiscaux ou les limitations de circulation dans les ZFE (Zones à Faibles Émissions) y sont pour quelque chose. Une chose est sûre : on se dirige doucement mais sûrement vers une mobilité plus branchée. Alors, prêts à découvrir ce que le dernier baromètre d’Alphabet France nous dit sur nos habitudes de déplacement ?
Chapitre 1 : Les voitures toujours au top pour les trajets domicile-travail
Ah, la voiture ! Symbole de liberté pour certains, d’angoisse pour d’autres quand il s’agit de trouver une place pour se garer. Quoi qu’on en pense, elle reste incontestablement le moyen de transport préféré des Français pour aller au travail. Selon Alphabet France, 74 % des actifs continuent d’utiliser leur voiture pour leurs trajets domicile-travail, un chiffre qui n’a pas bougé depuis 2020. On aurait pu penser qu’avec la montée du télétravail, la flambée des prix du carburant, ou encore la prise de conscience écologique, les chiffres allaient baisser. Mais non, la voiture reste reine.
Pourquoi une telle stabilité ?
Tout d’abord, la voiture offre une liberté inégalée. On part quand on veut, on arrive quand on peut (sauf si l’on a la malchance de croiser un embouteillage monstrueux). La flexibilité est essentielle, notamment pour ceux qui vivent en périphérie, loin des transports en commun. Ensuite, en France, les infrastructures routières sont bien développées, et les parkings gratuits ou peu chers, notamment en dehors des grandes métropoles.
Qu’en est-il des alternatives ?
Les transports en commun sont souvent perçus comme l’option logique en ville, mais ils comportent aussi leurs inconvénients : horaires contraignants, trajets souvent plus longs, et disons-le franchement, partager son espace vital avec une foule de parfaits inconnus à 8h du matin n’est pas toujours agréable. Quant aux mobilités douces, même si elles gagnent en popularité, elles peinent encore à s’imposer face à l’indétrônable voiture.
Répartition par catégories socio-professionnelles :
- Chez les CSP+ (cadres, professions libérales, etc.), 65 % utilisent la voiture, ce qui montre que même avec des moyens financiers plus élevés, ils restent fidèles à leur voiture.
- Pour les catégories intermédiaires, ce chiffre grimpe à 78 %.
- Quant aux CSP-, 77 % utilisent la voiture, un chiffre quasi identique.
Les raisons sont souvent les mêmes : la flexibilité et la fiabilité de la voiture. Peu importe le statut social, quand il s’agit de gagner du temps et d’éviter les tracas, la voiture reste la solution privilégiée.
Chapitre 2 : L’essor des mobilités douces et électriques
Si la voiture reste le choix majoritaire, les mobilités douces gagnent du terrain, surtout en ville. Selon le baromètre, 27 % des actifs optent désormais pour ces modes de transport plus respectueux de l’environnement. Que ce soit le vélo, la trottinette, ou encore la marche, ces alternatives s’installent doucement mais sûrement dans le paysage des trajets domicile-travail. Et ne parlons même pas des versions électriques de ces engins, qui séduisent de plus en plus les citadins pressés.
Pourquoi un tel engouement ?
La montée en puissance des politiques publiques en faveur des mobilités douces a joué un rôle clé. De plus en plus de villes françaises aménagent des pistes cyclables, installent des bornes de recharge pour vélos et trottinettes électriques, et favorisent les zones piétonnes. Les préoccupations écologiques sont également un moteur. Face à la crise climatique, nombreux sont ceux qui cherchent à réduire leur empreinte carbone.
Les chiffres :
- CSP+ : 34 % préfèrent les mobilités douces, qu’elles soient classiques ou électriques. On observe ici une certaine tendance à privilégier des modes de déplacement plus écologiques, souvent disponibles dans les grandes métropoles où ces populations sont majoritairement concentrées.
- Catégories intermédiaires : 28 % se tournent vers ces solutions. Ici, la transition est plus lente, mais bien présente.
- CSP- : 23 % seulement, ce qui peut s’expliquer par des contraintes économiques ou géographiques (zones rurales moins desservies, prix des véhicules électriques).
L’essor des véhicules électriques :
Le virage vers la mobilité électrique est particulièrement intéressant. De plus en plus de Français se laissent tenter par des voitures électriques ou hybrides. Pourquoi ? Les avantages sont nombreux : réduction des coûts d’entretien, faible coût énergétique, et surtout, elles sont exemptes des restrictions dans les ZFE. Le baromètre d’Alphabet France confirme que les politiques d’incitation (prime à l’achat, bonus écologique) contribuent à cet essor.
Chapitre 3 : Différences de choix selon la catégorie socio-professionnelle
Comme nous l’avons vu, les choix de mobilité diffèrent en fonction des catégories socio-professionnelles. Chaque groupe semble avoir ses préférences, influencées par des facteurs économiques, géographiques, et bien sûr, personnels.
Les CSP+ :
Avec 65 % qui utilisent encore la voiture, les CSP+ montrent un attachement fort à ce mode de transport. Cependant, on constate qu’ils sont aussi plus nombreux à utiliser les transports en commun (30 %) et les mobilités douces (34 %). Leur pouvoir d’achat plus élevé leur permet d’accéder à des solutions plus diversifiées, notamment les voitures électriques ou hybrides, souvent plus chères à l’achat mais plus économiques à long terme.
Les catégories intermédiaires :
Ici, la voiture domine à 78 %, avec une adoption modérée des transports en commun (22 %) et des mobilités douces (28 %). Ce groupe, souvent situé dans des zones périurbaines, a moins d’alternatives viables en termes de transports en commun. Cependant, l’attrait pour les solutions électriques grandit, notamment à mesure que les prix des véhicules baissent et que les infrastructures se développent.
Les CSP- :
Les catégories sociales les moins favorisées (CSP-) montrent une dépendance marquée à la voiture, avec 77 % qui l’utilisent quotidiennement. L’accès aux transports en commun reste limité (19 %) et seulement 23 % se tournent vers les mobilités douces. Le prix des véhicules électriques et le manque d’infrastructures dans certaines zones rurales rendent la transition plus difficile pour cette population.
Alors, que retenir de ce panorama de la mobilité en France ? Si la voiture reste indétrônable, les mobilités douces et électriques commencent à se faire une place, surtout dans les grandes villes. Que vous soyez fan de votre quatre-roues ou que vous songiez à adopter une solution plus écolo, le changement est en route (sans jeu de mots).
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