Véhicules utilitaires électriques : et si la révolution passait à la vitesse supérieure ?
Imaginez un instant. Les routes françaises, autrefois bruyantes avec le ronronnement des moteurs diesel et essence, deviennent soudainement aussi calmes qu’une promenade matinale en pleine campagne. Comment ? Avec une multiplication par 30 des véhicules utilitaires électriques (VUE). C’est un potentiel réaliste, encouragé par les tendances actuelles du marché et la volonté de l’État français. Mais qu’est-ce que cela impliquerait exactement, et surtout, est-ce réalisable ?
À l’heure où l’État français vise à sextupler le nombre de véhicules utilitaires légers électriques (VULe) d’ici 2027, et où les ventes de ces véhicules augmentent de manière exponentielle (+20 % au premier trimestre), la question n’est plus si cette révolution est en marche, mais à quelle vitesse elle se produira. Alors, voyons de plus près ce que ce boom signifierait pour la France et, surtout, pour vous, automobilistes et professionnels.
Chapitre 1 : L’état actuel du marché des véhicules utilitaires électriques en France
Pour comprendre ce que pourrait signifier une multiplication par 30 des véhicules utilitaires électriques, il est essentiel de faire d’abord le point sur l’état actuel de ce marché.
Des chiffres en pleine croissance
Aujourd’hui, le marché des véhicules utilitaires légers (VUL) électriques en France connaît une belle croissance. En 2023, les ventes de VUL ont globalement augmenté de 8,84 %, et les utilitaires électriques affichent une progression encore plus impressionnante de 20 % sur la même période. Ce sont de bonnes nouvelles, car cette augmentation reflète une prise de conscience de plus en plus forte des entreprises et des particuliers quant à l’importance de réduire leur empreinte carbone.
Le gouvernement ne cache pas son ambition. Il veut sextupler le nombre de ces véhicules d’ici 2027. Ce n’est pas anodin : il s’agit d’une démarche en phase avec les objectifs environnementaux de la France, qui vise la neutralité carbone d’ici 2050. Cette ambition est appuyée par des accords stratégiques avec l’industrie automobile, avec certains constructeurs prêts à tout pour se positionner comme des leaders du changement et prêts à accélérer l’électrification de leurs flottes et à proposer une gamme toujours plus variée de modèles électriques.
Une offre de plus en plus diversifiée
En effet, l’offre des VUL électriques s’étoffe rapidement. De nombreux modèles sont désormais disponibles sur le marché, adaptés à divers usages professionnels. Renault, par exemple, propose son Kangoo Z.E., un classique réinventé pour l’électrique, tandis que Stellantis, avec ses marques Citroën, Peugeot et Opel, rivalise avec des utilitaires comme le Citroën ë-Jumpy ou le Peugeot e-Expert. De même pour la marque MAXUS qui en est elle spécialisée ! Ces véhicules sont conçus pour répondre aux besoins spécifiques des professionnels : autonomie suffisante pour les trajets urbains ou périurbains, capacités de charge comparables aux versions thermiques, et des coûts d’entretien plus faibles.
Les avantages pour les utilisateurs
Le choix de passer à l’électrique est motivé par plusieurs avantages. Tout d’abord, le coût d’utilisation est nettement inférieur : pas de carburant à acheter, un entretien réduit (pas d’huile moteur à changer, moins de pièces mécaniques à entretenir), et des incitations fiscales attrayantes. Sans oublier l’impact écologique : en optant pour un utilitaire électrique, les entreprises affichent un engagement écoresponsable qui peut aussi séduire leurs clients.
Cependant, tout n’est pas encore parfait. L’autonomie des batteries, bien que meilleure qu’il y a quelques années, reste un point de vigilance pour certains utilisateurs. De plus, le coût initial à l’achat est encore plus élevé que pour les modèles thermiques, même si les subventions peuvent en compenser une partie.
Chapitre 2 : Que se passerait-il si on multipliait par 30 le nombre de VEU ?
Imaginons maintenant que le nombre de véhicules utilitaires électriques en France soit multiplié par 30. Quelles seraient les conséquences pour l’environnement, l’économie, les infrastructures et, plus globalement, notre quotidien ?
Un impact environnemental majeur
La première et la plus évidente conséquence serait une réduction drastique des émissions de CO2. Les véhicules utilitaires thermiques, souvent utilisés en zones urbaines pour des livraisons ou des services, contribuent significativement à la pollution de l’air. Avec 30 fois plus de VEU, cette pollution serait considérablement réduite, entraînant une amélioration tangible de la qualité de l’air dans les grandes villes. Imaginez un Paris où les pics de pollution ne seraient plus qu’un lointain souvenir !
En outre, les VUE ne produisent pas de bruit de moteur. Leurs utilisateurs apprécieront donc non seulement une réduction des émissions polluantes, mais également une baisse significative de la pollution sonore, particulièrement en milieu urbain.
Un levier économique puissant
Pour les entreprises, multiplier par 30 le nombre de VUE aurait aussi des répercussions économiques importantes. En optant pour ces véhicules, les entreprises verraient leur coût d’exploitation baisser considérablement. Les économies sur le carburant et les réductions fiscales se traduiraient directement en bénéfices supplémentaires. À plus grande échelle, cela pourrait encourager davantage de PME à investir dans des flottes électriques et à moderniser leurs opérations.
Par ailleurs, l’industrie automobile, grâce à son partenariat stratégique avec l’État, bénéficierait d’un coup de fouet. Renault et Stellantis, déjà en première ligne de cette révolution, continueraient de développer de nouvelles technologies de batteries et d’innover pour améliorer encore l’autonomie et réduire les coûts de production.
Des infrastructures à renforcer
Évidemment, cette multiplication des VUE nécessiterait une adaptation majeure des infrastructures. Le réseau de bornes de recharge, bien qu’en pleine expansion, devrait suivre le rythme. Actuellement, la France compte environ 80 000 points de recharge pour les véhicules électriques. Si nous visons une multiplication par 30 du nombre de VUE, il faudrait également multiplier les infrastructures de recharge, non seulement en milieu urbain, mais aussi en zones rurales. Les autoroutes devraient être équipées de stations de recharge rapide, et les entreprises pourraient même installer leurs propres bornes pour optimiser la logistique.
Une évolution des mentalités
Ce boom du véhicule utilitaire électrique changerait également la manière dont les entreprises et les particuliers perçoivent ces véhicules. Aujourd’hui, certains hésitent encore à franchir le pas de l’électrique en raison de préjugés sur l’autonomie ou les performances. Avec une adoption massive, ces idées préconçues disparaîtraient. Les VUE deviendraient la norme, et leur popularité contribuerait à accélérer l’acceptation par l’ensemble du marché.
Chapitre 3 : Ce qui doit être fait pour que cela devienne une réalité
Pour que cette multiplication par 30 devienne réalité, plusieurs actions doivent être entreprises, aussi bien du côté des pouvoirs publics que des constructeurs et des consommateurs.
Un soutien politique accru
L’État français a déjà montré qu’il est prêt à soutenir l’électrification du parc automobile. Mais pour aller plus loin, il est essentiel de continuer à offrir des incitations fiscales et financières, comme des primes à l’achat ou des avantages fiscaux pour les entreprises équipant leur flotte en véhicules électriques. Une politique encore plus ambitieuse pourrait inclure des sanctions pour les véhicules thermiques les plus polluants, comme cela se fait dans d’autres pays européens.
Le rôle des constructeurs
Les constructeurs, quant à eux, doivent poursuivre leurs efforts d’innovation. Ils devront non seulement produire des véhicules toujours plus performants, mais aussi s’assurer que leur production est durable, en utilisant des matériaux plus écologiques et en optimisant leurs processus de fabrication.
Sensibiliser et informer
Enfin, pour que ce changement devienne réalité, il est crucial de sensibiliser le public, notamment les professionnels, sur les bénéfices réels de l’électrique. De nombreuses entreprises hésitent encore, souvent par méconnaissance ou par crainte des coûts initiaux. Il est donc essentiel de leur fournir des informations précises sur les économies à long terme et sur les avantages écologiques.
30 fois plus d’utilitaires électriques ? On signe où ?
Avec des ventes en hausse, des engagements clairs de l’État et des constructeurs, ainsi que des avantages indéniables pour les entreprises et l’environnement, il est tout à fait envisageable que la France voie son parc de véhicules utilitaires électriques se multiplier par 30 dans un futur proche. Si cela devient réalité, nos routes seront plus silencieuses, notre air plus pur et nos entreprises plus compétitives. Alors, qu’attendons-nous ? Il ne vous reste plus qu’à découvrir les modèles disponibles dès maintenant. D’ailleurs, pourquoi ne pas jeter un œil à nos utilitaires électriques disponibles sur notre site ? Parce que l’avenir, c’est aujourd’hui !
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